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samedi 25 juin 2005

Thee, Stranded Horse - Le Molodoï, Strasbourg (23/06/2005)


Il est de ces artistes dont on est fier de se dire qu’ils sont français, Yann Tambour est de ceux-là, cet homme aux talents multiples sait nous proposer des projets originaux et toujours de grande qualité. C’est dans l’intimité de la toute petite salle du Molodoï, que Yann Tambour a débuté cette soirée de juin 2005 présentant ici son projet solo Thee, Stranded Horse en première partie de Matt Eliott. C’est un charmant jeune homme chétif et barbu qui est venu prendre place sur une chaise au milieu d’un public restreint d’une quinzaine de personnes. Seul, il a su nous envoûter en jouant de sa kora (harpe malienne) et d’autres instruments à cordes de sa fabrication. Les arpèges égrainés, les mélodies et le son particulier de cette harpe africaine créent une atmosphère particulière : mélange de pureté, de grâce et de dépaysement. Le chant pourrait dérouter les fans de Encre car il ne s’agit plus là d’une voix susurrée mais d’un chant folk anglais presque nasillard. Honnêtement j’ai eu un peu de mal au début et puis emportée par les si jolies mélodies et l’interprétation de Y. Tambour on se dit qu’il ne pourrait pas en être autrement, que cette interprétation sied à merveille à la musique proposée. J’étais venue sans jamais avoir entendu un morceau de Thee, Stranded Horse, j’ai vraiment beaucoup apprécié ce moment, depuis je réécoute le EP avec toujours autant de plaisir en attendant la sortie éventuelle d’un album et surtout en espérant un nouveau concert de ce monsieur de grand talent.