Après les morceaux acoustiques du guitariste Chris Brokaw et avant les divagations musicales d’une Julie Doiron très en forme, Yann Tambour nous faisait le plaisir de présenter en formation solo les dernières réalisations de son projet Stranded Horse. L’album Humbling Tides sorti en début d’année a déjà séduit bon nombre d’auditeurs : adorateurs ou découvreurs de l’artiste. Près de six années ont passé depuis ce premier concert de Thee, Stranded Horse au Molodoï. Une éternité durant laquelle mille choses ont défilé mais une soirée particulière dont les souvenirs et l’émotion demeurent intactes. C’est une joie presque éprouvante de retrouver -enfin- Yann sur scène et pouvoir échanger quelques mots avec lui, tant cet artiste a indirectement jalonné quelques mauvais moments de ma vie créant à chaque fois des bulles d’évasion salvatrice. Bien compliqué de faire la part du personnel avec un émotionnel exacerbé et l’objectivité d’un spectateur lambda... Simplement accompagné de deux koras de sa fabrication et d’une guitare, Yann débute son concert de manière espiègle. L’homme aime à plaisanter, pratique l’auto-dérision et fait fi des parasitages modernes comme personne. C’est une facette de l’artiste dont on ne se douterait pas et qui le rend encore plus attachant. Ses interprétations et l’usage qu’il fait de ses instruments (guitare, kora ou guitare & kora) sont empreints d’une grâce et d’un jeu vraiment particulier. Stranded Horses’évade. L’artiste et l’instrument forment presque une entité qui nous emporte au gré d’accords délicatement égrenés. C’est une belle rêverie aux accents africains qui berce alors le public du Hall des Chars. C’est une belle soirée qui laissera encore quelques merveilleux souvenirs et sa flopée d’émotions.
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jeudi 19 mai 2011
Stranded Horse - Hall des Chars, Strasbourg (18/05/2011)
Après les morceaux acoustiques du guitariste Chris Brokaw et avant les divagations musicales d’une Julie Doiron très en forme, Yann Tambour nous faisait le plaisir de présenter en formation solo les dernières réalisations de son projet Stranded Horse. L’album Humbling Tides sorti en début d’année a déjà séduit bon nombre d’auditeurs : adorateurs ou découvreurs de l’artiste. Près de six années ont passé depuis ce premier concert de Thee, Stranded Horse au Molodoï. Une éternité durant laquelle mille choses ont défilé mais une soirée particulière dont les souvenirs et l’émotion demeurent intactes. C’est une joie presque éprouvante de retrouver -enfin- Yann sur scène et pouvoir échanger quelques mots avec lui, tant cet artiste a indirectement jalonné quelques mauvais moments de ma vie créant à chaque fois des bulles d’évasion salvatrice. Bien compliqué de faire la part du personnel avec un émotionnel exacerbé et l’objectivité d’un spectateur lambda... Simplement accompagné de deux koras de sa fabrication et d’une guitare, Yann débute son concert de manière espiègle. L’homme aime à plaisanter, pratique l’auto-dérision et fait fi des parasitages modernes comme personne. C’est une facette de l’artiste dont on ne se douterait pas et qui le rend encore plus attachant. Ses interprétations et l’usage qu’il fait de ses instruments (guitare, kora ou guitare & kora) sont empreints d’une grâce et d’un jeu vraiment particulier. Stranded Horses’évade. L’artiste et l’instrument forment presque une entité qui nous emporte au gré d’accords délicatement égrenés. C’est une belle rêverie aux accents africains qui berce alors le public du Hall des Chars. C’est une belle soirée qui laissera encore quelques merveilleux souvenirs et sa flopée d’émotions.