A Propos

Rubriques

mercredi 15 juin 2011

Alone With King Kong + The Yokel + Old Seed - Stimultania, Strasbourg (14/06/2011)

C’était une bien sympathique soirée que nous avait concocté l’ami Bobby Kent aidé en cela par l’association Komakino. Pas moins de trois groupes ou artistes se produisaient ce mardi soir dans la Galerie Stimultania. Apparemment deux étaient prévus à la base mais des aléas de dernières minutes nous ont permis de profiter de trois concerts pour le prix de 2. On ne se plaindra pas d’autant plus que chacun d’eux fut un chouette moment. C’est AWKK qui débuta la soirée. En solo Alone With King Kong, tout droit venu de Metz, nous a offert ses morceaux aux mélodies accrocheuses et à la voix cajoleuse. Le garçon est amusant et sait accrocher immédiatement l’auditoire. Un album est prévu pour l’automne prochain, en attendant on peut profiter des morceaux d’un EP disponible via Bandcamp. Ce fut ensuite au tour du duo The Yoke de prendre place sur les tabourets du Stimultania. Eux-aussi viennent de Metz et proposent des ballades folks aux accents américains. C’est avec simplicité et fraîcheur que Lulu et Tibo sont parvenus à créer autour d’un public attentif une ambiance chaleureuse et détendue. Craig Bjerring qui incarne à lui seul le projet Old Seed semble être un sympathique doux dingue. Le voilà qui vient chercher le public (qui prenait un bain de fraîcheur) dans la rue guitare à la main. Un morceau sera joué entièrement à l’extérieur pour le plaisir de quelques curieux venus jeter un œil depuis leur balcon. Ensuite, dans le cadre plus intimiste de la galerie, Old Seed présentera un répertoire aux morceaux empreints d’une douceur touchante. Le set du canadien possède cette capacité quasi magique de titiller instantanément la fibre sensible de l’ensemble des spectateurs. On oscille entre humour et poésie. la reprise de "Still Loving You" de Scorpion est assez cocasse et l’on se plaît à sourire lorsque Craig Bjerring calque ses accords sur la rythmique inattendue délivrée par les déplacements d’une femme aux talons sonores !
Nous avons rarement l’occasion de passer de si longues soirées au Stimultania et pourtant tout nous a semblé bien trop rapide. Nous en aurions bien profité quelques temps supplémentaires si il n’avait pas fallu faire cesser les réjouissances sans doute pour respecter les obligations liées aux nuisances sonores.