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samedi 15 mai 2010

My Name Is Nobody - Stimultania, Strasbourg (14/05/2010)


Photo exclusive SEGAFREDOU
My Name Is Nobody déjà c’est un gros mensonge parce que son nom n’est pas Personne mais Vincent Dupas. Garçon très actif il est à l’origine de pas moins de quatre albums en deux années (avec cette formation mais aussi avec le groupe Fordamage). Entre les albums et concerts à gogo, beaucoup ont sans doute déjà écouté ses réalisations ou vu le bonhomme lors des prestations de l’un de ses groupes.
Ce n’était pas mon cas. C’est donc dans l’ignorance totale que je me suis précipitée pour assister à ce concert parce que c’était dans cet endroit magique du Stimultania et parce que Komakino propose toujours des artistes de qualité. Bon autant crever l’abcès tout de suite, ceux qui me connaissent savent qu’il m’est impossible d’aimer My Name Is Nobody puisqu’ils évoluent dans un style musical auquel je suis ABSOLUMENT hermétique. Le groupe propose des morceaux folk country d’une infinie douceur et la vue d’un banjo sur scène m’a de suite inquiétée. Pas question de m’enfuir et puis autant faire un effort d’écoute qui justement s’est révélé efficace. Effectivement les morceaux proposés sont proches de berceuses ou de ballades tranquilles ce qui, pour les excitées dans mon genre, peut paraître parfois interminable. Pourtant belle surprise : un titre enlevé, nettement plus rock accroche de suite. Manque de bol dès qu’il est achevé, Vincent Dupas nous dit l’air presque gêné de s’être emporté de si belle manière : "Rassurez-vous ce sera le seul morceau comme cela de la soirée !".... Ahhh mais cela ne me rassure pas du tout, j’en aurais bien repris deux ou trois fois des morceaux péchus dans ce genre ! On restera donc dans de la folk tranquille. J’aurais pu parler de mollesse mais cela serait terriblement injuste. En effet, nous assistions là à une belle démonstration de délicatesse musicale. Les parties jouées aux claviers, le petites subtilités du jeu de basse, les accompagnements au violon ou au banjo ainsi que l’efficacité d’une percussion discrète créaient une sorte d’écrin dans lequel la très belle voix de Vincent Dupas avait tout loisir de s’exprimer. Et je ne fus pas la seule à être séduite puisque devant l’enthousiasme du public présent, le groupe nous offrait deux titres supplémentaire dont une reprise vraiment épatante d "I Will Always Love You" avec un Vincent Dupas seul à la guitare.