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samedi 31 décembre 2011

Chevauche ton velociraptor et passe le nouvel an avec Kasabian!

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Le truc obligatoire en ce moment à la maison c’est l’écoute intensive de Kasabian. On mange, on boit, on respire (on dormirait presque) au son des hymnes nombreux que les britanniques nous offrent depuis maintenant 4 albums (dernier opus sorti en septembre 2011 : Velociraptor!). Plaisir ultime lorsque l’on entend sa descendance fredonner la mélodie entêtante du final de Fire à longueur de journée (comme quoi le bourrage de crâne a encore un bel avenir).
Le truc étonnant chez Kasabian : c’est le groupe qui a tout pour énerver et pourtant on l’adore. Tous ces tubes qui s’enchainent à chaque album ça en deviendrait presque agaçant. Pourtant, inlassablement, des titres tels que :

Club FootL.S.F.UnderdogShoot The RunnerMe Plus One... tournent en boucle pour un plaisir toujours aussi intense. Ces morceaux sont bien souvent transcendés lors de leur interprétation live. On pourrait être blasé par les compositions du guitariste cocker Sergio Pizzorno.
Pourtant Velociraptor ! prouve une fois de plus l’ingéniosité du groupe avec des chansons d’une efficacité tubbesque redoutable ( "Re Wired" ) , mais aussi de très jolies tentatives de mélange exotique ( "Acid turkish bath (Shelter from the storm)" ) ou de revival façon Beatles ( "La Fee Verte" ). A force d’écoutes,Velociraptor ! se révèle un album d’une richesse incroyable, parmi ceux qui marqueront l’année 2011. On pourrait être agacé par le côté tête à claques deTom Meighan (l’homme qui mâche ses chewing-gum lorsqu’il chante). Mais c’est vite oublié par sa présence scénique et ses interprétations furieuses qui font de chaque concert de Kasabian des moments inoubliables. L’homme au delà de certaines apparences trompeuses serait en fait follement sympathique. Voilà en tout cas l’impression qu’il a laissée lors du dernier passage de Kasabian à La Laiterie de Strasbourg. Finalement on frôle presque l’addiction pour ces anglais énervants.
Le truc génial avec Kasabian : c’est le groupe parfait pour un passage en douceur entre une année 2011 qui sera vite oubliée vers une année 2012 aux prémices déjà fort réjouissants. Leur dernier (très bon) album est sorti à l’automne, un concert est programmé le 2 mars prochain à La Laiterie (ne tardez pas trop : malgré un tarif onze fois supérieur à un concert Mudd Club ou Stimultania, la soirée devrait afficher complet). Voilà de quoi tenir en haleine les fans et les autres avec cette opportunité exceptionnelle de profiter dans une intimité relative d’un groupe qui tourne habituellement dans de grandes salles ou des stades immenses.
Cerise sur le gâteau, Kasabian accompagnera au sens propre notre passage à l’an 2012. Le groupe donnera cette nuit à Londres un concert du nouvel an (leRe:Wired New Year Eve concert) organisé par l’opérateur de téléphonie mobile O2. Concert qui sera retransmis en direct sur le compte YouTube d’ O2.
Ce sera dès 11PM GMT (minuit chez nous si mes calculs sont exacts) et restera visible pour quelques semaine. Voilà de quoi débuter 2012 terriblement on fiiiiiiiiiiiiire ! !! !!!
En écoute 3 extraits de Velociraptor ! :


En images qui bougent , un concert récent en acoustique au Bus Palladium :




Setlist :
- 01-Days are forgotten
- 02-Where did all the love go ? - 4’00"
- 03-Underdog - 9’00"
- 04-Man of simple pleasure - 12’40"
- 05-Goodbye kiss - 16’55"
- 06-Re-wired - 21’30"
- 07-LSF - 26’20"
- 08-FIRE - 30"20

En attendant ce soir, le trailer du Re:Wired NYE concert :


lundi 26 décembre 2011

Quand Gorillaz reprenait The xx.

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Puisque depuis 2 jours la blogosphère s’affole autour de la démo "Open Eyes" du tant attendu second album de The xx autant en profiter pour (re)découvrir la superbe reprise du morceau "Crystalised" par le non moins encore superbe Damon Albarn (ex-Blur) de Gorillaz.
C’était en 2010, en acoustique, sur BBC Radio 1 : encore mieux que l’originale.

mercredi 21 décembre 2011

Le Butcherettes - Sin Sin Sin

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réalisé le 10 mai 2011 chez Rodriguez Lopez Production
Il m’avait complètement échappé qu’Omar Rodríguez-López (guitariste chevelu de génie d’At The Drive-In puis de The Mars Volta et à ses heuresproducteur) s’était fait depuis 2010 des copines mexicaines : le groupe rock garage Le Butcherettes. Formé en 2007 et mené par une chanteuse plutôt du genre sexy démente Teri Gender Bender, le groupe fricote avec Omardepuis 2010 où il produit leur premier single, puis au printemps dernier sort un premier album Sin Sin Sin. Depuis, Omar accompagne le groupe sur scène lors de leurs récents concerts. On se demande bien pourquoi Omar fait ainsi quelques infidélités scéniques à son acolyte de toujours Cédric Bixler. Il faut dire que le jeu de scène de la demoiselle Teresa Suaréz (patronyme véritable de Teri Gender Bender) aurait de quoi motiver tous les guitaristes les plus talentueux à l’accompagner en live. Surtout quand on sait faire ça, qu’on n’est pas réticente aux bains de foule et qu’on a la classe capillaire en toutes occasions. Au delà du joli minois et des déhanchés dingo-torrides de la chanteuse, Le Butcherettes proposent des morceaux terriblement pêchus aux interprétations scéniques époustouflantes et mémorables —> meilleur concert 2011 pour le Chicago Tribune. Les morceaux sont tout aussi féroces dans leur forme que leur contenu : les treize titres se voulant des témoignages rageurs évoquant aussi bien l’amour et le désir que l’injustice sociale et l’inégalité des sexes. A écouter et à découvrir sur scène en 2012 espérons-le.
En écoute :


En images qui bougent :





lundi 12 décembre 2011

Western Haunts - Utøya E​P

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EP sorti le 22 octobre 2011
Ah vraiment rien ne nous sera épargné pour 2011. En mélange des genres les plus improbables : western country & shoegaze. Ah ben tiens ! Des banjo-men qui se prendraient pour My Bloody ValentineWestern Haunts fort heureusement savent évoluer dans la nuance. Utøya E​P offre des morceaux assez indéfinissables au final. Le morceau "Pharao" est plutôt intéressant car étonnant. Pour le reste, on croirait de la musique d’ambiance pour fast food d’opérette avec quelques envolées sympathiques. Un peu trop patchwork, c’est dommage.

dimanche 4 décembre 2011

Smashing Pumpkins - Siamese Dream [Deluxe Edition]


Album réédité en édition Deluxe le 05 décembre 2011
Siamese Dream c’était l’époque où Billy Corgan avait encore quelques poils sur le caillou, l’époque où l’on avait tous envie de porter les mêmes fringues que lui (avec les "costumes" récents c’est nettement plus discutable), l’époque où il ne se prenait pas encore pour une Diva capricieuse (le staff de la route du rock se souvient encore de l’aller-retour Saint-Malo-> la capitale qu’il avait fallu faire dans la journée pour que sieur Corgan puisse se désaltérer avec son eau minérale préférée de chez Colette). Il n’était pas encore devenu Zwan, ni prophète sur Twitter et ne partait pas encore dans des délires psychédéliques pour fanatiques de mandalas (dernière sortie en date le projet Teargarden by Kaleidyscope avec ses 44 morceaux distillés au compte goutte).
Siamese Dream reste à ce jour, de mon point de vue, la réalisation la plus aboutie des Smashing PumpkinsMellon Collie And The Infinite Sadness, sorti deux ans plus tard, que beaucoup considèrent comme l’œuvre ultime du groupe est nettement plus brouillonne et ne tient pas la longueur. Siamese Dream offre un concentré du potentiel exceptionnel que le groupe possédait avec une richesse de composition phénoménale. Quand on pioche au hasard entre le tubissime "Today", la puissance et le son lourd d’un "Quiet" ou toute la finesse mélodique de "Disarm" ou "Soma", on devine déjà les prémisses de morceaux tout aussi exceptionnels que le groupe délivrera quelques années plus tard.
Quand on y réfléchit, l’année 1993 fut un cru exceptionnel : Nirvana sortait In Utero (qui est à mon goût bien meilleur que Nevermind mais je ne vais pas refaire le même blabla), Pearl Jam nous balançait Vs. encore un indispensable de la cdthèque parfaite.
La réédition de "Siamese Dream" offre déjà bon nombre d’éléments qui réjouiront les collectionneurs (Lire ICI tous les détails du contenu).
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Parmi les raretés à noter une version démo de "Today" et la reprise de la chanson "Never Let Me Down Again" de Depeche Mode.
Le groupe prépare actuellement la sortie de l’album Oceania (mais pas vraiment un album dixit Corgan toujours très mystérieux) pour le printemps 2012.
En écoute :

6 extraits de la BO The Girl with the Dragon Tattoo offerts par Trent Reznor



E N F I N ! Des mois que le leader de Nine Inch Nails nous fait saliver avec sa future réalisation. Photos studio par ci, petites phrases énigmatiques par là. C’est qu’il est fortiche pour créer le manque et l’attente fébrile le bougre !
Trent Reznor et Atticus Ross avaient obtenu un Oscar pour la bande son originale du film The Social Network. Ils se sont à nouveau réunis pour mettre en musique l’adaptation très attendue par David Fincher de The Girl with the Dragon Tattoo, et le duo semble s’être surpassé. Reznor a annoncé sur son site que c’est un “opus de trois heures” que son acolyte et lui ont pu ainsi créer.
"We laughed, we cried, we lost our minds and in the process made some of the most beautiful and disturbing music of our careers. The result is a sprawing three-hour opus that I am happy to announce is available for pre-order right now for as low as $ 11.99. The full release will be available in one week - December 9th."
Si vous voulez pré-commander l’album, plusieurs options sont disponibles. Il existe la version numérique, la version sans perte FLAC, le CD trois disques ou, pour les fans extrêmes, une version limitée à 300$ avec plein de gadgets ou raretés forcément indispensables. Encore une fois Trent Reznor joue la carte de l’intelligence généreuse en proposant six pistes en téléchargement gratuit. Il peut compter sur une base massive de fidèles qui achèteront l’album quoi qu’il en soit. Et c’est ICI qu’on pré-commande ou récupère en échange d’une adresse mail les six extraits gratuits. Et en bonus d’écoute le morceau "Immigrant Song" avec Karen O au chant :

vendredi 2 décembre 2011

Josh T. Pearson - Rough Trade Christmas Bonus

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EP non commercialisé (tant mieux !), disponible à la vente lors des concerts prévus en décembre

Extrait "O Holly Night" disponible au téléchargement ICI
Je n’aime pas Josh T. Pearson : le chanteur façon Jésus Christ à la sauce texane. Son album Last Of The Country Gentlemen a beau avoir reçu un accueil des plus élogieux et même si il s’est vu décerner le prix du meilleur album de l’année 2011 par la célèbre enseigne anglaise Rough Trade rien n’y fait. Son écoute m’exaspère, qu’on prenne plaisir à entendre ce qui pour moi s’apparente à des jérémiades musicales restera l’un des mystères de cette année 2011.
Je n’aime pas les chants de Noël. Les "Vive le vent" etc. m’ont toujours donné des envies de meurtres. Il suffit en plus que ce soit interprété par une chorale (de p’tits enfants là c’est le summum) et ce n’est pas l’émotion qui m’étreint mais une folle envie de leur envoyer une boule de neige en pleine figure pour les faire taire.
Alors Rough Trade proposant à Pearson d’interpréter 5 chants de Noël pour un EP bonus. Pourquoi pas ? Il arrive parfois que le moins par le moins s’annulent et l’on n’est jamais à l’abri de belles et étonnantes surprises. Bon, au risque de faire pleurer dans les chaumières : le miracle de Noël ça n’existe pas. En tout cas pas du côté de ce Xmas Bonus EP. "O Holy Night" est le morceau proposé en téléchargement gratuit on comprend vite pourquoi : c’est le seul potable du lot. La magie Pearson ne fonctionne décidément pas avec moi ! Mais je ne m’en fais pas trop pour m’sieur Josh : les adorateurs du barbu chantant et des chants précédant la venue de l’autre barbu seront sans doute comblés par cet EP.
En écoute :

jeudi 1 décembre 2011

High Highs - High Highs


Debut album sorti le 4 octobre 2011
Un peu d’attente et enfin une satisfaction. Presque un an de patience avant la sortie officielle du premier EP des new-yorkais (ex australiens) High Highs. Avec en prime une vidéo du morceau "Flowers Bloom" tout en sensualité. Les trois garçons nous offrent une dream-pop raffinée. Simples et légers, les quatre titres de ce premier album s’écoutent posément. On a connu plus renversant dans le même genre mais gageons que cet EP sans prétention, parenthèse apaisante, est le prémisse de futures réalisations nettement plus marquantes.
En écoute :


High Highs site officiel

lundi 28 novembre 2011

She Keeps Bees - Dig On

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album réalisé le 19 juillet 2011
disponible à l’achat via Bandcamp
Ce mardi 29/11 le duo rock She Keeps Bees est de passage au Mudd Clubb, c’est l’occasion de revenir sur leur album Dig paru l’été dernier. Leurs précédentes réalisations révélaient le rock diablement sexy du duo Jessica Larabee & Andy LaPlant. A la manière de The Kills (Comparaison facile mais d’une évidence folle.) le groupe possède des compositions rock binaires tout aussi redoutables ("Vulture" parmi d’autres). Mais ce n’est pas tout ! Même si les morceaux les plus énergiques séduisent d’emblée, c’est avec des titres plus groove et proches d’un blues rock que She Keeps Bees atteint une forme de délice et volupté sonores. Leur musique fiévreuse et les interprétations tout en sensualité et rudesse nous transportent insidieusement. Du basique lascif dont on ne se lasse pas.

En écoute :

dimanche 27 novembre 2011

Hermetic Delight - Mudd Club, Strasbourg (26/11/2011)

Photo Lomography Corporation

Il n’y a pas que faire des cascades, jouer les apprenties-déménageuses ou errer à la déchèterie dans la vie [mes intimes comprendront], il y a aussi bouger ses fesses jusqu’au Mudd Club ! Étant donné les programmations (fort attrayantes) qui se succèdent dans le bar "à la mode" des soirées indé strasbourgeoises, difficile de ne pas y retourner régulièrement. Alors soyez à l’affût des concerts qui s’y déroulent, les évènement ne sont pas toujours matraqués via Facebook ou autres médias sociaux, le mieux est de passer régulièrement jeter un œil sur les flyers mis en ligne sur le site du Mudd Club. L’endroit est vraiment chaleureux, l’ambiance sympathique et même les qui-boivent-pas et les pas-à-l’aise-dans-les-bars s’y sentent bien. Autant dire que la motivation pour retrouver Hermetic Delight en concert dépassait toute fatigue ou déprime saisonnale. Cela fait déjà une bonne année qu’on ne cesse de croiser et d’écouter cette formation strasbourgeoise dont les concerts attirent toujours un public en nombre. Il faut dire que les 2 filles et 3 gars se donnent à fond sur scène. Il y a quelques mois Hermetic Delight sortait son premier album Universe Like Thousands of Red Alternatives [Je dois en parler, il faut que j’en parle, j’en parlerai.]. Chez Hermetic Delight on apprécie les compositions soignées, les ambiances riches en guitares électriques avec quelques montées rappelant certaines belles époques "curistes", la basse toujours aussi efficace et Delphine à la batterie qui ferait rougir bien des garçons tant elle impressionne par son énergie. Hermetic Delight en concert c’est aussi, surtout(?), la présence d’une chanteuse à la personnalité aussi marquée que son chant. Personnellement je suis plutôt fan des interprétations de Zey K et charmée par son timbre et sa manière de chanter. Disons que l’atoutZey K qui contribue à l’identité du groupe ne doit pas à un moment effacer la qualité des compositions par des interprétations parfois trop "habitées". C’est souvent le cas pour des groupes qui justement ont des morceaux peu attrayants à la base que l’on masque derrière une interprétation excessive. Là ce serait dommage de tomber dans ce travers. Le groupe est relativement jeune, chaque concert permettant à chacun de mieux trouver ses marques. Avec un léger ré-ajustage on devrait toucher l’équilibre parfait. Le concert fut comme toujours puissant et bien réjouissant.

vendredi 25 novembre 2011

Zulus - Kills Gemini Dead 7"

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EP sorti en mai 2011 chez Neck & Tongue
A la recherche d’un bon remède pour traverser sans heurt cette période hautement dévastatrice de fin d’année, c’est du côté de New-York que les pauvres âmes de mon espèce peuvent se perdre et tenter de puiser quelque énergie salvatrice. 
Aleksander Prechtl et Daniel Martens ont démarré Zulus en duo il y a un avant d’être rejoints par deux autres acolytes. Voilà du post-garage bien brut et qui fait du bien. Le groupe n’évolue pas dans la grande finesse et n’hésite pas à sortir l’artillerie lourde. C’est presque un peu la même recette qu’ils nous déclinent à l’infini. Peu importe : on n’écoutera pas Kills Gemini Dead en galante compagnie au coin du feu mais plutôt poussé par le besoin de se secouer les neurones et de purger une cervelle bien trop encombrée. En cela les quatre morceaux de cet EP énervé se révèlent puissamment efficaces. A noter : le groupe s’affaire à la préparation de deux nouveaux EP.
Une vidéo qui réveille :

En live :

jeudi 24 novembre 2011

Gonjasufi - Demonchild (vidéo) etc.


Grand lauréat du Top des Blogueurs 2010 (En 2011 il n’y aura point de top... des blogueurs ou autres ce qui n’est pas plus mal), le mystique et surtout complètement barré Gonjasufi nous revient cette fin d’année avec tout d’abord la diffusion de The Ninth Inning EP en écoute et téléchargement via Soundcloud. La vidéo du morceau "Demonchild" est visible depuis ce début de semaine. Voilà de quoi patienter jusqu’à la sortie de l’album MU.ZZ.LE prévue le 23 janvier 2012 chez Warp Records. Un premier extrait, le morceau "Nikels and Dimes" est d’ailleurs distribué depuis quelques jours.
Gonjasufi persiste dans une forme de hip hop bizarroïde et hautement hallucinatoire. Ses morceaux ne sont pas dénués d’intérêt et offrent toujours des ambiances fort intrigantes. Pourtant il n’est pas évident de croire en la sincérité d’un bonhomme toujours aux limites du grand n’importe quoi. Quoi qu’il en soit Sumach Ecks a su créer un personnage atypique et si imposture il y a, elle demeure toujours aussi captivante.

La vidéo de Demonchild :


The Ninth Inning EP

Premier extrait de l’album MU.ZZ.LE : 

dimanche 20 novembre 2011

We Are Augustines tout en sueur au CMJ 2011

Des canadiens basés à New York, voilà qui sont We Are Augustines. Leur premier album, Rise Ye Sunken Ships, est sorti il y a quelques mois créant un petit buzz dans le milieu indé US. Des morceaux qui ne sont pas des plus originaux mais quelques-uns au fort potentiel "tubesque" sympathique. Le 19 octobre dernier le groupe proposait un concert à The Ace Hotel de New York filmé par la radio KEXP. Un peu de chemise à carreaux, un beau (?) chapeau, beaucoup d’énergie et un Billy McCathy dégoulinant de sueur : voilà un bon remède pour démarrer cette semaine de froideur automnale.
Un extrait du concert en images :


Concert en écoute intégrale (téléchargeable par clic droit enregistrer la cible du lien sous) ICI

mardi 15 novembre 2011

Leila - (disappointed cloud) anyway

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Elle est fantastique Leila Arab. Véritable magicienne de l’electronica, découverte sur le tard lors d’un concert à la Laiterie de février 2009, la jeune femme s’apprête à sortir un nouvel album faisant suite au très réussi Blood, Looms And Blooms paru en 2008. U&I sera disponible dès le 16 janvier 2012 chez Warp Records. D'ores et déjà Leila nous offre en téléchargement ce premier extrait sur lequel on retrouve "le chant obsédant du producteur berlinois Mt.Sims." Une version vinyle 12" sera disponible dès le 12 décembre qui inclura deux titres inédits et un instrumental qui ne figureront pas sur l’album U&I.

dimanche 13 novembre 2011

Esben and the Witch - Hexagons EP

Album disponible en numérique depuis le 07 novembre 2011 chez Matador Records

Présentation originale pour ce nouvel EP d’Esben and the Witch, c’est dans un cinéma de Brighton que 6 fois/j durant 6 jours le groupe a joué Hexagons en public (soit 36 concerts pour ceux qui ne maîtriseraient plus leurs tables). Découverts en 2009, Esben and The Witch offraient avec leur première réalisation 33 et l’EP Marching Song une musique riche en exaltations sombres et captivantes. L’album Violet Cries sorti en début d’année fut le prélude d’un désamour qui n’en finit plus. Voilà l’EP que j’aurais préféré ne jamais écouter. Hexagons endort carrément l’auditeur. Ce n’est même pas de la déception à ce niveau-là mais l’incompréhension la plus totale. On a du mal à croire que ce sont les mêmes personnes qui officiaient sur les premières réalisations qui sont les auteurs de cette œuvre hautement soporifique. Il y a pourtant quelques jolies mélodies et une voix toujours aérienne. Mais à trop vouloir nous faire monter au ciel c’est dans les bras de Morphée que l’on nous mène. On pense aux Cocteau Twins (mais pas pour leurs meilleures réalisations hélas). Les morceaux ne sont pas complètement mauvais mais quand on se souvient des réelles capacités du groupe il y a de quoi rester frustré.


Esben and the Witch - Hexagons EP


Album disponible en numérique depuis le 07 novembre 2011 chez Matador Records

Présentation originale pour ce nouvel EP d’Esben and the Witch, c’est dans un cinéma de Brighton que 6 fois/j durant 6 jours le groupe a joué Hexagons en public (soit 36 concerts pour ceux qui ne maîtriseraient plus leurs tables). Découverts en 2009, Esben and The Witch offraient avec leur première réalisation 33 et l’EP Marching Song une musique riche en exaltations sombres et captivantes. L’album Violet Cries sorti en début d’année fut le prélude d’un désamour qui n’en finit plus. Voilà l’EP que j’aurais préféré ne jamais écouter. Hexagons endort carrément l’auditeur. Ce n’est même pas de la déception à ce niveau-là mais l’incompréhension la plus totale. On a du mal à croire que ce sont les mêmes personnes qui officiaient sur les premières réalisations qui sont les auteurs de cette œuvre hautement soporifique. Il y a pourtant quelques jolies mélodies et une voix toujours aérienne. Mais à trop vouloir nous faire monter au ciel c’est dans les bras de Morphée que l’on nous mène. On pense aux Cocteau Twins (mais pas pour leurs meilleures réalisations hélas). Les morceaux ne sont pas complètement mauvais mais quand on se souvient des réelles capacités du groupe il y a de quoi rester frustré.

mercredi 9 novembre 2011

Girl In a Coma - Exits & All The Rest


album sorti le 01 novembre 2011 chez Blackheart Records
Et revoilà les trois plus grandes fans des Smith qui firent quelques premières parties de tournées de Morrissey. Pourtant, ces brunettes originaires de San Antonio (Texas) n’évoluent pas du côté d’un revival nostalgique new-wave. C’est plutôt aux abords du rock alternatif et des ambiances électriques qu’elles aiment se perdre. Même si Exits & All The Rest est un chouïa plus sage que leurs précédentes réalisations, l’aridité suave liée aux racines mexicaines des sœursDiaz transparaît à chaque morceau (même pour les plus mous du genou...si si). Autant être honnête peu d’entre nous garderont en mémoire cet album. Malgré tout, des filles qui font un rock à la fois nerveux sans rentrer dans la caricature "filles couillues" (terme un peu cru mais parlant) y mêlant quelques soupçons d’un pop-rock plus léger voilà qui n’est pas des plus désagréable à offrir à des tympans parfois fatigués et blasés.
En écoute :


En vidéo officielle :

lundi 7 novembre 2011

PNEU - Stimultania, Strasbourg (06/11/2011)


Photo Polaroid Corporation

Un dimanche soir au Stimultania. Un festival : Musiques volantes. Un groupe surpuissant : Pneu ! Un qualificatif qui colle à la peau de ce duo math rock comme la sueur au front de ses deux protagonistes. Le compte-rendu sera succinct et un peu télégraphique [pour cause de vies multiples et de temps réduit en conséquence]. Comme d’habitude Pneu aime jouer sur l’intime mais de l’intime un peu bourrin : on s’aime, on s’adore, on se fait mal. On se colle, on se mélange jusqu’à devenir une entité monstrueuse mue par les seules rythmiques et autres saccades que le groupe délivre sans temps mort. La musique nous pénètre (au sens propre) jusqu’à faire vibrer nos corps, nos coeurs et nos oreilles. L’expérience est d’autant plus intense que le confinement du Stimultania et la chaleur due au public nombreux s’ajoutent à la violence des morceaux proposés. C’est intense, rude parfois, flirtant même à la limite du supportable (Je crois que je n’ai plus l’âge de tels bouleversements sonores à l’heure d’un thé dansant.). Et pourtant, on prend un plaisir certain à se laisser violemment chambouler par deux types en short qui maltraitent guitare et batterie. On se découvre des tendances masochistes. Fais-moi mal : j’adore ça !Pneu décape, Pneu secoue ardemment et l’on en redemande.