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vendredi 28 juillet 2017

Strange Relations - Say You


Single extrait de l'album Editorial You sortie prévue le 8 septembre 2017 Tiny Engines

Strange Relations est un groupe originaire de Minneapolis. C'est en 2013 que Casey Sowa (batterie/chant) et sa compagne Maro Helgeson (basse/synthé) ont créé leur duo musical. L'an dernier elles sortaient un EP dream pop Going Out.
L'élégant et enivrant single pop "Say You" propose un avant goût plutôt convaincant de leur second album à venir.

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lundi 10 juillet 2017

Dernier jour des Eurockéennes 2017 (Belfort, 09/07/2017)


Beau succès pour cette seconde édition des Eurockéennes sur 4 jours. Un record, avec la venue de 130 000 spectateurs, sans doute le fruit d'une programmation éclectique savamment répartie sur les 4 journées du festival et d'une promotion finement menée par les groupes médias du président du festival Matthieu Pigasse.

La météo n'a guère été clémente pour cette ultime journée. Les averses tant redoutées s'imposent dès le premier concert de l'après-midi. Qu'importe, Rocky, porté  par sa charismatique chanteuse Inès Kokou, a su illuminer la première heure du festival et enthousiasmer le public déjà présent avec un set convaincant de morceaux pop-disco-soul. Ambiance "chenilles" fort chaleureuse au sein du public.


 Curiosité de la journée : découvrir sur scène la formation Group Doueh & Cheveu. La scène plage avait été idéalement choisie pour cette formation originale comprenant  les musiciens sahraouis de Baamar Selmou et le trio français Cheveu. Pas de bol : la scène dégouline de toute part et il faut tenter de préserver au maximum le matériel. Le concert débutera avec un peu de retard pour offrir des morceaux follement dépaysants faisant vite oublier la galère des ponchos trempés avec notamment l'entrainant "Azaouane".


Premiers artistes de la journée à se produire sur la grande scène, le groupe Royal Blood est à l'origine d'un miracle météorologique : la seule accalmie de la soirée aura duré la totalité de leur set. Le duo rock britannique n'a vraiment plus rien à prouver. Déjà connu pour sa puissance scénique, le groupe peut également s'appuyer sur les excellents titres de son dernier album How Did We Get So Dark?. Le public est assez unanime parmi les fidèles du groupe et ceux qui le découvrent sur la presqu'Ile du Malsaucy pour reconnaitre la puissance rock et la prestation impeccable qui nous sont proposées.

 En passant ensuite par la scène Greenroom, on pouvait profiter du concert de Solange. Si on n'aime ni le R'n'B ni la musique soul, on risque d'être assez hermétique au set proposé par l'artiste américaine. Détail amusant, une personne m'accompagnant trouvera qu'elle imite trop Beyoncé sans se douter qu'il s'agit de sa soeur ainée.
 Deuxième grosse pointure à jouer sur la grande scène : les versaillais de Phoenix. Groupe étonnant tant il peut être clivant sur album et rassembleur lors de leurs concerts. Je fais partie de celles et ceux que le groupe agace et qu'il m'est difficile d'écouter sur disque en continu. Pourtant le plaisir procuré par le set proposé aux Eurockéennes est bien réel. Porté par une scénographie impressionnante avec un sol lumineux, coloré ou mis en images et filmé de haut, le concert prend une dimension hors du commun (pourtant les intempéries semblent  avoir empêché le groupe de disposer de tous les éléments scéniques prévus pour la soirée). Les morceaux, qu'ils soient issus du tout récent Ti Amo ou de l'album à succès  Wolfgang Amadeus Phoenix, s'avèrent d'une redoutable efficacité auprès du public présent complètement subjugué. En guise de clôture, Thomas Mars effectuera une avancée au dessus de la foule, progressant au beau milieu du public jusqu'à plusieurs dizaines de mètres de la scène se retrouvant ainsi surplombant des spectateurs exaltés par le set imposant qui venait d'être délivré.

 Est-ce la fatigue ou la pluie incessante, le concert de Savages proposé à la Greenroom m'a paru moyennement convaincant voire décevant. Pourtant Jehnny Beth ne ménageait pas sa peine pour interpréter avec hargne ses morceaux punk-rock. La puissance était là mais il manquait peut être une forme d'intimité pour permettre une meilleure communion avec les ambiances sombres et prenantes de la formation franco-britannique.


Ce sont les canadiens d'Arcade Fire qui ont conclu en toute beauté cette 29ème édition des Eurockéennes. Rodés aux prestations grandioses de festival, leur set s'est tout naturellement achevé par le traditionnel  feu d'artifice de fin de festival. Belle cuvée rien que pour cette 4ème journée.


La direction du festival réfléchit d'ores et déjà à une édition 2018 des 30 ans qui promet d'être inoubliable.