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lundi 25 juillet 2011

Clap Your Hands Say Yeah - Maniac

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C’est en septembre prochain que sortira le troisième album, Hysterical, des américains de Clap Your Hands Say Yeah. Après un premier extrait, “Same Mistake” proposé au téléchargement en juin dernier, les gaillards de Brooklyn et Philadelphie remettent le couvert en nous proposant de télécharger ICI(contre adresse mail) un nouvel extrait encore bien réjouissant de l’album à venir : “Maniac”.

jeudi 21 juillet 2011

Autre Ne Veut - Body EP




Réalisé le 18 juillet sur Hippos In Tanks et disponible à l’achat sur Boomkat


L’été dernier le mystérieux Autre Ne Veut sortait un premier album éponyme aux ambiance R&B enjôleuses. Les 4 morceaux qu’il nous propose sur ce nouvel EP Body ont toujours cette même classe étonnante qui ne nous quitte pas au fil de l’écoute et nous invite même à y revenir de manière incessante. Ce n’est certes pas la réalisation la plus créative du moment et pourtant cela reste réjouissant et sympathique.

Autre Ne Veut site officiel

samedi 16 juillet 2011

Animal Collective au Pitchfork Festival en entier & dernier jour


Le Pitchfork Music Festival a débuté à Chicago vendredi dernier. La plupart des concerts sont visibles en live streaming ICI. [Soyez plus malins que moi hier soir et ne vous trompez pas dans le calcul de décalage horaire.].
On peut revoir (ou plutôt réécouter vue la piètre qualité de l’image piratée et un décalage son-image) le set entier proposé par Animal Collective vendredi soir. [Pour les fainéants qui ne veulent pas subir 1h17 de concert, un petit coup d’oreille à 41mn pour une version fantastique de "Brother Sport" devrait combler même les plus rabat-joie.]

Les réjouissances à venir sont les suivantes [début des festivités 20h00 horaire France si je m’en tiens aux 7 heures de décalage Strasbourg/Chicago... à vérifier]. Cela nous ferait un 01h15 heure française pour Deerhunter tout à fait jouable.
Sunday, July 17 :
- 7:25 Cut Copy (Red)
- 6:15 Deerhunter (Green)
- 5:15 Superchunk (Red)
- 4:15 Ariel Pink’s Haunted Graffiti (Green)
- 3:20 OFWGKTA (Red)
- 2:30 Kurt Vile & the Violators (Green)
- 1:45 Yuck (Red)
- 1:00 The Fresh & Onlys (Green)

dimanche 10 juillet 2011

Shabazz Palaces - Black Up

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réalisé le 28 juin 2011 chez Sub Pop Records
On nous l’a déjà dit  et , à mon tour de le confirmer Shabazz Palaces est vraiment la bonne surprise de ce début d’été dans l’univers hip hop underground. Black Up est un premier album qui vient après la sortie de 2 EP et c’est presque étonnant de ne croiser régulièrement ce nom de groupe que ces dernières semaines. Les réalisations de Shabazz Palaces sont assez déconcertantes à la première écoute. Il y a du psychédélisme au royaume du hip hop et cela ravira les auditeurs à l’écoute ultra pointue. Les morceaux ne sont jamais figés avec des évolutions plutôt destabilisantes qui déboulent en cours d’écoute. On se laisse rapidement bercer par une rythmique hypnotique et quelques sonorités exotiques. L’album idéal à décortiquer yeux fermés, allongé sous le chaud soleil d’été.
En écoute :
MP3 - 4.5 Mo
An echo from the hosts that profess infinitum
MP3 - 5.5 Mo
Youlogy
MP3 - 4.7 Mo

Radiohead...Viva España

Pour ceux qui ont raté l’info musicale de ce dimanche, petite piqûre de rappel. C’est Canal Plus Espagne qui a créé un buzz en ce jour dominical par la diffusion (officielle et/ou piratée ?) du concert privé que Radiohead a donné dans le cadre de l’émission Radiohead—The King Of Limbs : Live From The Basement proposée par la BBC . Thom Yorke et son groupe y revisite intégralement leur dernier album The King of Limbs à la manière habituelle de l’émission Live From The Basement. Et c’est plutôt une réussite puisque ces versions permettent de redécouvrir et d’apprécier certains titres qui ne s’étaient guère révélés convaincants sur disque. L’origine de la fuite étant hispanique ceci explique les sous-titres dans la langue de Cervantes.


samedi 9 juillet 2011

Encore en 2011 "I wish I was a fisherman..."


En 1988 alors qu’on écoutait le rock héroïque de U2, les Simple Minds ou encore les ballades traditionnelles des Pogues, on découvrait les irlandais de The Waterboys. Brillante formation menée par le songwritter Mike Scott, on reste marqué par quelques ballades inoubliables dont l’entrainant "Fisherman’s blues".
Aussi lorsque Mike Scott et sa formation actuelle nous en proposent une version live en ce mois de juillet 2011 au Waterford Tall Ships Festival , on se réjouit avec une exaltation mélancolique du toujours efficace "I wish I was a fisherman..."

lundi 4 juillet 2011

Festival Eurockéennes de Belfort (03/07/2011)


Edit d'août 2014 
Les photos illustrant cet article ont été perdues dans la migration du site et le crash d'un disque dur... Seul l'écrit reste.

Après un samedi bien rempli, c’est encore une belle journée, bien ensoleillée, qui accompagne les festivaliers pour ce troisième jour des Eurockéennes de Belfort cru 2011. De part la programmation, la faune festivalière toujours aussi importante est plus disparate que la veille, plus familiale.
Ce sont les toulousains-texans de Binary Audio Misfits ! qui ont la lourde tâche d’ouvrir cette dernière journée en milieu d’après-midi dans la tant décriée scène Club Loggia (On y reviendra plus tard.). Le groupe propose un savant mélange rock/hip hop parfait pour débuter les festivités musicales du jour. Un peu plus tard, la conférence de presse les concernant ne manquera pas de conforter l’admirable bonne humeur qui règne entre les français et américains. Bonne nouvelle l’aventure musicale les concernant devrait se poursuivre et l’envie de nouvelles compositions est bien dans leurs esprits.


Sur l’esplanade Green Room, la toujours très classe formation Moriarty a assuré une plongée réussie dans leur univers mi rock mi "cabaret". C’est plutôt une bonne surprise de constater que les ambiances qu’il savent distiller par la grâce de leur chanteuse Rosemary Standley sont tout aussi convaincantes dans un festival de plein air que dans le confinement d’une salle de concert. Il manquait peut être un tout petit peu d’intimité et les décors particuliers qui suivent le groupe lors de leurs tournées. Malgré tout, la prestation des Eurockéennes restera l’une des meilleures du festival.


Un petit tour du côté de la scène de la plage où il fait bon lézarder. On y prépare l’arrivée des canadiens deKarkwa. Le groupe pop rock est sympathique, leurs morceaux aussi. On passe un agréable moment en leur compagnie. Le lieu choisi pour leur prestation est vraiment bien trouvé. Excellent choix de programmation.


Au même moment, ce sontThe Dø qui ont pris place sur la grande scène du festival. Il y a beaucoup de monde : de toute façon que ce soit lors des concerts de la grande scène ou de l’Esplanade Green Room, le public afflue en masse dès les premières notes jouées par les groupes. Apparemment les spectateurs apprécient, ce ne sera pas le concert de la réconciliation pour ma part ayant vraiment du mal à cerner la sincérité du duo sur scène qui, à mon goût, surjoue plus qu’il ne s’amuse. On a le sentiment qu’ils en font parfois des tonnes pour masquer les quelques légèretés de leur répertoire.
Je serais bien allée jeter un œil et une oreille à Honey For Petzi qui m’avait été chaudement recommandé par un ami et qui, je l’apprendrai en conférence de presse, a été désigné lauréat du concours Repérages eurockéennes SNCF. Mais non ! Pourquoi ? Parce que la scène Club Loggia a été le fiasco de cette édition pourtant réussie des Eurocks 2011. Déjà sa situation complètement excentrée faisait qu’il n’était possible de s’y rendre seulement lorsque le public n’était pas trop nombreux. A partir d’un seuil de festivaliers rapidement atteint il fallait alors traverser des zones délicates dont l’arrière de la Grande Scène complètement saturée de monde. Autant dire que cela doublait déjà le temps d’accès au Club Loggia nous faisant perdre tout le début du concert proposé. Et quand bien même nous arrivions à atteindre la zone Loggia celle-ci était tellement bondée qu’il nous était même impossible d’y voir quelque chose puisqu’elle se situait dans un cul-de-sac. Obligation de faire demi-tour pour se rendre ailleurs ! Au final on perd 20 minutes pour accéder nulle part !


Tant pis, pour se remettre de cette déception on profite de Philippe Katerine en forme comme jamais qui a investi l’Esplanade Green Room. C’est du grand n’importe quoi, du kitch à souhait, du débile : duKaterine ! Il chante son hymne "La banane" c’est pour moi l’occasion de téléphoner à mes filles pour leur faire partager ce moment musical intense. Les tubes du "dingo chantant" enflamment gaiement le public. Voilà une bien agréable légèreté en attendant du corrosif et subversif du côté de la plage.


C’est Odd Future qu’on attend là-bas. Les fameux rappeurs ricains de 20 ans dont on ne sait trop quoi penser entre le buzz qui les a mis en avant, leurs textes misogynes, leurs propos limites homophobes. Apparemment ce sont des génies du rap, les précurseurs d’un renouveau qu’on attendait depuis des années. Je tente donc l’immersion au milieu d’une masse de boutonneux prépubères dont certains sont cagoulés parce que ça fait trop gangsta rap sans doute. Les tee-shirt à la gloire de Tyler The Creator sont portés fièrement, des jeunes filles sur ma droite glapissent bizarrement. On ne manque pas de repérer l’intruse que je suis. Il doit y avoir une aura de maîtresse sur ma tête qui me suit et me trahit. On tente d’édulcorer des conversations trash : "Alors machine je peux pas me la voir, c’est une vraie... heu (regard dans ma direction) ... P. U. T. E. " / "hein quoi ? aaaaaah tu veux dire pute !!". Certains tentent d’être subtils, d’autres pas. L’attente est un peu longuette, le groupe arrive clairsemé, le dj d’abord, le reste suivra plus tard. On pense d’abord à un caprice à la manière de... Liam Gallagher qui sévit sur la grande scène au même moment. Tyler The Creator nous la jouerait diva du rap ? Il a une bonne excuse car il arrive le pied dans le plâtre muni de béquilles... C’est sûr que du coup le faire jouer sur la plage, c’est un peu vicelard. Mais bon c’est un rebelle, un rappeur à qui rien ne fait peur. Odd Future distille des morceaux plutôt efficaces, ses membres n’hésitant pas à se jeter dans le public au grand désarroi des pauvres gus de la sécurité qui ont peur de ne plus être capables de gérer tous les loustics qui se sentent pousser des ailes. Ensuite, les encenser comme on le fait actuellement me semble en partie exagérée. Je reste assez sceptique sur leur potentiel réel. Même si ces gamins m’ont bien amusée, leur prestation n’avait rien d’une claque phénoménale.





En même temps se produisait le chevelu brit-rockeur au caractère de cochon Liam Gallagher avec sa toute nouvelle formation Beady Eye. Rien de bien révolutionnaire dans l’univers de Liam, on profite de sympathiques morceaux pop-rock à la sauce Gallagher.


Ce sera ensuite au tour du duo Aaron de ravir bon nombre de festivaliers du côté de l’Esplanade Green Room. Mais ce que la plupart attendent c’est l’arrivée du côté de la grande scène des époustouflants Arcade Fire. Il n’y a pas à chipoter : le groupe est vraiment digne de sa réputation et assure un show grandiose. C’est la grande classe musicale canadienne qui envahit un temps les lieux. Pour la suite les chanceux qui ont accédé au Club Loggia ont pu profiter d’un très bon set de NasserCrystal Castles n’ont pas vraiment convaincu sur scène (encore une fois aurait-on envie d’ajouter). Cela délirait grave du côté de la plage et du Cabaret Burlesque invité par Philippe Katerine. Pour terminer, les Arctic Monkeys ont une nouvelle fois prouvé qu’ils étaient encore restés des garçons au top du rock (malgré un dernier album peu engageant). Sous des flots de formes gonflables proposées par lesPlasticiens Volants, les Eurockéennes 2011 ont refermé leurs portes.
Cette édition est aux dires des organisateurs l’une des plus réussies. En tout cas elle vient à point nommé après quelques années compliquées et une grosse remise en question. Avec près de 95 000 festivaliers, une journée sold-out pour le samedi, trois jours de temps parfait, on comprend que les organisateurs avaient la banane (de Philippe ?) lors de la conférence de presse bilan du festival. Il y a eu pas mal de nouveautés fort appréciées (impossible pour moi d’en parler vu que c’était ma première fois aux Eurocks). Un gros travail a été fait pour accueillir grand nombre de festivaliers à mobilité réduite : effectivement on en a croisé beaucoup et ceux-ci semblaient très bien encadrés pour vivre le festival comme tout un chacun. La scène de la plage a été une réussite et a connu un énorme succès. L’esplanade Green Room était aussi une initiative intéressante. Beaucoup ont remarqué une amélioration notable du son, du fait d’un placement différent des enceintes (en grappe et non suspendues dans un seul sens si j’ai tout bien compris). La programmation était à la fois diverse mais tout autant cohérente. Bravo ! Seul hic, cette fameuse scène Club Loggia dont il faudra revoir la disposition et l’accessibilité lors de la prochaine édition. En tout cas cette première visite m’a vraiment conquise. Il y aura certainement une prochaine fois.

dimanche 3 juillet 2011

Festival Eurockéennes de Belfort (02/07/2011)

Edit d'août 2014
Les photos illustrant cet article ont été perdues dans la migration du site et le crash d'un disque dur... Seul l'écrit reste.


Première journée de festival pour ma part que ce deuxième jour des Eurockéennes de Belfort. C’est également la découverte du site, d’un cadre, des scènes et de la faune particulières des festivaliers Eurocks. C’est effectivement une grosse machine ces Eurockéennes. Le cadre semi-aquatique est très agréable et la répartition des lieux de concerts tout à fait gérable géographiquement pour qui veut zapper d’un artiste à l’autre. La densité du public présent (dans les allées surtout) est, en tout cas hier soir, bien au dessus de ce que j’ai déjà expérimenté lors de Routes du Rock, Rock en Seine ou autres festivals estivaux du genre. Ce fut le côté oppressant et pénible de la soirée surtout quand on n’a guère de possibilité d’éviter certains gaillards qui titubent et que l’on sent prêts à nous déverser par-dessus l’épaule l’ensemble des choses qu’ils ont pu ingérer tout au long de la journée. L’organisation est plutôt bien menée et le système des trains-navettes une idée judicieuse pour ceux qui veulent éviter la voiture.

C’est au son de la prestation de Mars Red Sky (scène de la plage) que la plupart des festivaliers rejoignent le site de Malsaucy. Le groupe propose un son puissant (bien en accord avec la thématique « du lourd » portée par la plupart des artistes présents ce jour). Le temps de faire des premiers repérages du site, c'est King Automatic que l’on croise sur la scène, un peu confinée, du Club Loggia. Le garçon propose un rock « tabouret » plutôt sympathique qui permet une petite récréation légère en attendant la suite.

Puis l’on repart du côté de la plage où l’on pressent que de l’événementiel peut se produire. Petit détour au passage par l’Esplanade Green Room où se produit Anna Calvi. Elle laissera une excellente impression. Au gré de morceaux sombres pour la plupart, la femme en rouge offrira un set de grande classe, sobre et très efficace.

Il est temps de dégoter une place de premier choix devant la scène de la plage. Quand on est fan de Nick Oliveri on sait, après s’être renseignée efficacement, qu’il sévira sur notre côté gauche de la scène. Bonne pioche qui s’avèrera payante pour la suite. La meute de photographes débarque pendant l’avant show, on reconnaît l’officiel Robert Gil (masquotte de la Maroquinerie). Les Kyuss sont postés sur le côté de la scène attendant l’heure officielle du début de leur set. Puis d’un coup c’est l’effervescence. « Mais si il est là, mais oui il arrive, si si si Josh est là tout là bas !! ». Même les plus fans des fans n’osent y croire tant le moment est « historique » et impensable. Ce n’est pas Josh tout seul (qui devient de plus en plus mémère à grosses fesses, va falloir qu’il arrête les gros goûters) qu’on voit débarquer sur la plage mais QOTSA en intégralité. Ceux-ci rejoignent les Kyuss ! sur le côté de la scène et nous assistons béats aux grandes embrassades et sourires (peut être surjoués qu’importe !) des uns et des autres.

Etonnants élans lors de ces retrouvailles pour ceux qui il y a quelques années s’entre-déchiraient. Le public s’enthousiasme, on applaudit, on se prend à espérer que peut-être quelques mélanges de groupes pourraient avoir lieu sur scène. Hélas non : Kyuss ! jouera seul et les QOTSA en bons camarades resteront une partie du set en coulisse pour apprécier avec entrain la prestation d’Oliveri & Co. (cf vidéo de mon cru ci-après)





Le set de Kyuss Live ! est excellent. De bout en bout le groupe nous délivre ses morceaux avec une efficacité rare. « El Rodeo » nous est jouée dans une version transcendante. J’avais de grosses appréhensions sur l’intérêt de cette reformation de Kyuss !. Ce fut une surprenante réussite.


On se hâte de rejoindre le Club Loggia pour poursuivre dans du gros son. Les Drums Are For Parades viennent de Belgique et nous démontrent une chose : ils savent envoyer du gros son. Le public ne s’y trompe pas, l’avant scène a beau être riquiqui : tout déménage. C’est efficace quoiqu’un peu répétitif à la longue.


Première déception de la journée : Funeral Party. Malgré les passages de quelques ballons et un ciel couchant magnifique, la prestation des jeunes hommes sur la scène de la plage paraît bien fade.


Sur la grande scène Motorhead propose un set qui convaincra surtout leurs fans. Quand on n’aime pas ce n’est pas ce soir qu’on va avoir la révélation concernant ce groupe mythique. La fatigue ne me permettra pas d’apprécier justement l’incroyable session hip hop des House Of Pain. S’ensuivra sur la grande scène un set phénoménal des Queens Of The Stone Age mais c’est déjà trop tard pour ma résistance physique, nerveuse. La nuit glacée a raison de moi et je m’éclipse à regrets ne pouvant profiter de Padwriterz et surtout du set des Atari Teenage Riot qui d’après mes sources s’est révélé dantesque.