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mercredi 30 avril 2014

En attendant... 48:13 des Kasabian




"Ahhhhh... enfin!"

Tel est le cri de soulagement de millions de fans de Kasabian  à travers le monde depuis quelques jours grâce aux indices d'une grosse actualité à venir, savamment distillés par l'homme aux manteaux chelous : Sergio Pizzorno
L'air de rien, cela fait déjà 3 ans que l'on découvrait la passion des Kasabian pour le Velociraptor!  [précédente réalisation studio du groupe]. Suite à une tournée marathon qui suivit la sortie de ce disque, Tom Meighan et ses acolytes se sont retrouvés en studio et nous livreront le 9 juin prochain leur cinquième album 48:13

Unique confidence de Sergio Pizzorno :
“We had the confidence to be more direct, more honest with this album. I started to strip away layers rather than to just keep adding.”
Pour l'instant quelques pistes à explorer : la prédominance de la couleur rose (ce qui promet des décors de concert bien girlies), une confidence qui ne dit pas grand chose sur les orientations musicales du groupe dans les morceaux à découvrir [si ce n'est une envie voire un besoin d'introspection], une liste de titres pour le moins concis : 
1: (shiva) 
2: bumblebee 
3: stevie 
4: (mortis) 
5: doomsday 
6: treat 
7: glass 
8: explodes 
9: (levitation) 
10: clouds 
11: eez-eh 
12: bow 
13: sps

Et surtout un premier extrait, "eez-eh", où l'on retrouve [ouf ouf] l'empreinte musicale des quatre britanniques. 

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mardi 29 avril 2014

MOVIE – Ads


Sortie du single prévue le 9 juin 2014 chez Skelly Records

Alors que la presse musicale se gargarise de la récente sortie de l'album solo de Damon Albarn, les nostalgiques de Blur peuvent jeter une oreille sur le premier single d'un trio londoniens de 22 ans. 

En juin prochain, Movie sortira officiellement le single "Ads" aux sonorités proches des morceaux brit pop entêtants du milieu des 90's.

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vendredi 25 avril 2014

St Paul and the Broken Bones - Half City


Album sorti le 18 février 2014 chez Single Lock Records

St Paul and the Broken Bones est la sensation du moment dans les médias américains. Après une performance remarquée lors du dernier SXSW Festival, voilà que leur premier album, Half The City, se hausse en tête des ventes de disques. L'originalité de ce groupe de 7 jeunes hommes originaires d'Alabama est de remettre au goût du jour les sonorités soul des années 70. Le chanteur, Paul Janeway, offre des interprétations rappelant celles d'illustres références telles Otis Redding ou encore Al Green. Sans être spécialiste ni fan absolu de la musique soul, si dans sa jeunesse on a pu apprécier les morceaux interprétés dans The Commitments, on retrouve cette même hargne, délicatesse aussi et surtout fraicheur dans les différents titres de l'album Half City. Et de l'avis des spécialistes St Paul and the Broken Bones aurait été "The best soul revivalists at SXSW 2014", ce qui mérite une écoute curieuse ou plaisir selon les goûts.

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jeudi 24 avril 2014

HONOLULU - Stimultania, Strasbourg (23/04/2014)


Hier il y eut deux événements notables à Strasbourg : l'un des premiers orages de l'année et le duo strasbourgeois HONOLULU en concert dans la galerie Stimultania

HONOLULU est un étonnant side project né de la rencontre d'un vieux briscard de la scène indé marginale strasbourgeoise et d'un jeune premier issu de l'écurie Deaf Rock qui fit ses premières gammes emo rock au sein des Electric Suicide Club. Au delà de ce qui aurait pu n'être qu'une grosse blague d'un soir, c'est un projet sérieux que mènent les deux garçons : avec enregistrement et sortie du EP Haleakala, une vidéo officielle dans l'esprit bien déjanté du groupe et même une mini tournée! 

C'est à la suite du set, plutôt honnête,  du groupe de math rock nantais ROOM 204, que HONOLULU nous a proposé un concert fort réjouissant. Comme cela fait du bien dans la grisaille sociale actuelle, de profiter de morceaux emo rock potaches. Avec des mélodies légères, une rythmique joyeuse, des sonorités bontempi et un chant énergique, les morceaux de HONOLULU offrent un intermède ensoleillé et un avant goût de grandes vacances. Potaches ne signifiant pas je-m'en-foutiste c'est avec une certaine rigueur et un souci du détail en terme d'accessoires et de costumes de scène que le duo hors catégorie a fait joyeusement vibrer les nombreux spectateurs présents hier soir.


mardi 22 avril 2014

En attendant... Copper Gone de Sage Francis


Ce fut hier la journée des extraits d'albums à venir en juin. Quasiment au même moment que Jack White, Sage Francis proposait un extrait de l'album Copper Gone dont la sortie est prévue le 03 juin 2014 (prévente ICI).

Avant-goût particulier car il s'agit là non pas d'un véritable extrait mais du morceau inédit, "Thank You", interprété par Sage Francis lors d'une session Daytrotter.

Un autre extrait est aussi disponible à l'écoute : “Vonnegut Busy” montrant que Sage Francis n'a rien perdu de sa verve habituelle. 
Les fans du rappeur américains peuvent d'ores et déjà se réjouir, quelques dates de concerts sont prévues en France (et Strasbourg notamment) à l'automne prochain. 

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Concerts à venir :

lundi 21 avril 2014

Jack White - Lazaretto


Single sorti le 21 avril 2014 
Extrait de l'album Lazaretto à venir le 10 juin prochain

On sentait bien avec l’effervescence autour de Jack White ces premières semaines d'avril que nous aurions bientôt de quoi nous dégourdir les oreilles avant la sortie d'un album que beaucoup attendent impatiemment. Autant dire que le single officiel "Lazaretto" déménage efficacement et offre quelques riffs bien sentis avec une rupture de rythme à 2 minutes tout aussi efficace. Bien, bien, bien. 

Tracklist de l'album à venir :
1. Three Women
2. Lazaretto
3. Temporary Ground
4. Would You Fight For My Love?
5. High Ball Stepper
6. Just One Drink
7. Alone In My Home
8. Entitlement
9. That Black Bat Licorice
10. I Think I Found The Culprit
11. Want And Able







Morceau instrumental précédemment dévoilé :


En concerts :




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Ak'chamel, The Giver of Illness - Fucking with Spirits


Album sur cassette sorti le 31 octobre 2013 disponible via Bandcamp

Cette réalisation, pour le moins surprenante, aurait pu servir de bande sonore à la remarquable série True Detective tant on navigue dans l'étrange et le dérangeant. Musiques d'inspiration ethnique, les ambiances sombres et pesantes de chacun des titres de Ar'Chamel semblent accompagner des sortes de rituels chamaniques. Sur scène ce n'est pas mal non plus : le trio texan se produisant caché sous des costumes effrayants affublés de longues cornes. Une curiosité musicale dont l'écoute intensive devient bien vite oppressante.




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vendredi 18 avril 2014

En attendant... Agnes Obel à La Laiterie


Une histoire de malheur et de bonheur. C’est le 08 avril dernier, dans le cadre des Artefacts que la délicate Agnes Obel devait se produire à Strasbourg. Pas de chance : le concert fut rapidement sold out prenant de court bon nombre de personnes. L’artiste ayant annulé sa venue du 08 avril c’est un nouveau concert prévu le 12 mai prochain qui nous est proposé à La Laiterie. Nouvelles places mises en vente, voilà de quoi réjouir les précédents étourdis qui cette fois n’ont pas raté le coche. [Par contre le concert à venir est de nouveau sold out, tant pis pour les éternels indécis !].
Pour celles et ceux qui n’en peuvent plus d’attendre la venue de l’ensorceleuse danoise et son concert strasbourgeois qui promet d’être magistral, sachez que les amis d’Arte Concert viennent de mettre en ligne le concert parisien qui s’est tenu au Grand Rex le 14 avril a prochain. Intime et magique.

dimanche 13 avril 2014

Antemasque : le nouveau délire musical de Cedric & co


La carrière de Cedric Bixler Zavala est toujours pleine de rebondissements. Le chanteur chevelu de The Mars Volta nous avait déjà habitué à des rabibochages inattendus en ressuscitant At The Drive-In pour quelques concerts malgré l’animosité féroce qui subsistait entre les membres fondateurs. Là, je dois avouer qu’il s’agit d’un retour que je n’espérais plus. Cedric Bixlers’étant cette fois fâché avec son compère et ami de toujours Omar Rodríguez-López : c’en était officiellement fini des collaborations folles dingues des gars d’El Paso. Omar n’étant pas en reste de projets personnels tant musicaux qu’à titre de producteur au sein de son propre label. D’autant, qu’en ce début d’année 2014, Omar associé à John Frusciante (Des Red Hot Chilli Peppers) s’est lancé dans l’aventure Kimono Kult. Autant dire que l’avenir musical de Cedricsentait fortement le roussi et c’est comme pépère à chienchien (oui ce sont bien les chiens de Cedric Bixler qui sont fagotés de la sorte) ou comme tout récent Papa poule que j’envisageais le futur de l’ex-sexy et fringant chanteur de At The Drive-In.
Coup de théâtre ces derniers jours ! La blogosphère musicale et fans de la première heure sont en ébullition et nous le serions à moins. Voici que le site, les pages facebook et twitter de The Mars Volta nous diffusent des informations concernant la création d’une formation inédite : ANTEMASQUE regroupant les désormais de nouveau copains pour toujours Cedric Bixler et Omar Rodriguez. Avec eux un rescapé de The Mars Volta : David Elitch. Et cerise on the cake : la présence de Flea bassiste des Red Hot Chilli Peppers ! Cocasserie de l’aventure Flea n’avait pas l’air d’avoir compris que sa participation musicale en studio le gratifiait d’une place au sein du super groupe !
"Je me suis réveillé en apprenant que je faisais partie d’un nouveau supergroupe. Hahahaha. J’ai joué sur quelques morceaux de mes amis Omar et Cedrix il y a quelques semaines, pour l’amour du geste."
Quoiqu’il en soit deux morceaux sont d’ores et déjà diffusés sur le net : "People Forget" et "4AM". Deux extraits pour le moins enthousiasmants tant ils me rappellent la fougue de certains titres de l’album De-Loused in the Comatorium. L’aventure est à suivre via le compte Youtube du groupe qui publie jour après jour des vidéos de sessions d’enregistrement.

vendredi 4 avril 2014

Skip The Use - La Laiterie, Strasbourg (04/04/2014)


Dire qu’il y a une dizaine d’années c’est à un concert d’Henri Dès au Rhénus du Wacken que j’accompagnais ma fille aînée. Entre temps je réussis à échapper à une prestation live de Lorie et fort heureusement, au plus fort des années Hannah MontanaMiley Cyrus n’est jamais passée par Strasbourg. J’ai atteint ces dernières années, ce moment précieux où les goûts musicaux de ma progéniture se mêlent à ceux de leurs parents. Echange de bons procédés, mes filles s’étant ralliées aux écoutes de l’un ou l’autre de leurs parents et m’accompagnant désormais dans pas mal de soirées, j’avais le désir de découvrir sur scène un de leurs groupes fétiches : les incontournables Skip The Use. Le groupe adepte de tournées marathons bénéficie en cette période de sortie d’album, "Little Armageddon", d’une promo intense. D’ailleurs, c’est après avoir entendu Mat Bastard parler politique chez Ruquier lors d’une nuit d’insomnie que l’envie de jeter une oreille sur les morceaux du groupe et de les voir en live m’a sérieusement titillée.
Une Laiterie pleine à craquer hier soir, guère étonnant quand on sait que la plupart des dates se jouent à guichet fermé. Le groupe bénéficie d’un public vaste et varié. Skip The Use fait partie des groupes musicaux qui fédèrent au delà des générations et des groupes sociaux. A l’écoute de leur dernier album on peut mesurer l’étendu des registres musicaux balayés par Mat et ses compères : balades pop, morceaux pop rock pêchus, ambiances raggamuffin et titres nettement plus punk rock. Finalement tout le monde y trouve son compte. Il était d’ailleurs amusant de constater comment la salle de La Laiterie se secouait différemment selon les moments du set. Le show est bien rôdé et pour cause : il ressemble dans sa forme en tout point à ce que mes filles avaient vu l’année précédente lors de leur passage au Krakatoa de Bordeaux. Mat Bastard anime la soirée avec une verve sympathique et bon enfant. Il propose des intermèdes dont on sent qu’ils sont servis à chaque concert mais qui fonctionnent parfaitement. Blagounettes entre musiciens et ingés son et lumières, paroles gentiment moralisatrices, petits jeux avec le public qu’on fait bouger de droite à gauche, s’asseoir, chanter... Voilà qui fait que personne ne peut repartir du concert en se disant qu’il s’est enquiquiné toute la soirée. Une majorité de morceaux du dernier album sont joués et vu le nombre de tubes potentiels, jamais l’ambiance n’est retombée. L’interprétation du morceau rock "Gone Away" a permis au groupe d’échauffer encore plus la salle lors d’une partie nettement plus punk rock : moment très réussi de la soirée. Je craignais le chant en anglais parfois accentué à outrance (à la limite du ridicule en sessions acoustiques) finalement en live cela passe très bien. Un concert fort pêchu et distrayant dont on ressort avec le sentiment d’avoir passé une bien bonne soirée.