Queens of the Stone Age - Queens of the Stone Age (Réédition)

Réédition prévue le 7 mars 2011 chez Domino France

Excellente initiative de la part de Rekords Rekords / Domino de nous proposer la réédition d’un album clé de l’histoire du rock américain. Cet album éponyme, première véritable réalisation des QOTSA (si l’on excepte le split album de 1997 avec Kyuss) sort en 1998. Il marque un tournant capital dans la carrière de son leader Josh Homme. Après avoir quitté l’une des plus influentes formations de stonner rock des 90’s dont il était à l’origine (Kyuss), Josh Homme s’éloigne de la Californie pour monter un nouveau groupe : Gamma Ray. Le groupe prendra par la suite le nom définitif des Queens of the Stone Age (pour une sombre histoire de droits concernant l’appellation Gamma Ray). Ce premier album des QOTSA, qui seront plus tard rejoints par d’autres ex-Kyuss, pose déjà les fondations les plus importantes de la carrière prometteuse du groupe. On y trouve les prémices qui feront l’excellence de leur disque de référenceSongs for the Deaf. Josh Homme par son chant grave et cajoleur ainsi que sa virtuosité mélodique offre des morceaux moins bruts que ses réalisations passées. On devine alors que Queens of the Stone Age sera nettement plus fédérateur que ne le fut Kyuss. Cette première réalisation rééditée n’a pas pour unique intérêt sa place historique dans le parcours musical de son leader et sa formation phare. Il s’agit sans doute de l’un des albums paradoxalement les plus aboutis des QOTSA. Bien des années après sa parution, beaucoup ont mesuré l’étonnante qualité de chaque morceau présent sur le disque. Rien que l’enchaînement de départ "Regular John", "Avon", "If Only" relève du grand art en matière de riffs surpuissants et inoubliables. La (re)découverte de l’album dont les pistes ont été savamment remasterisées est des plus jouissives. L’album n’a pas pris une ride. Il se trouve pour l’occasion agrémenté de trois faux inédits : "The Bronze" et "Thees Aren’t the Droids Your Looking For" (extraits du split EP de 98) et "Spiders and Vinegaroons" tiré du split EP posthume de Kyuss/QOTSA.

Electric Suicide Club - Electric Suicide Club EP

sortie prévue le 5 mars 2011 chez Deaf Rock Records

Ce sont trois drôles de gus les alsaciens d’Electric Suicide Club. Avec une moyenne d’âge n’atteignant pas les 25 ans et une énergie que beaucoup envieraient, cela fait déjà quelques années que ces jeunes hommes sillonnent les salles et les bars européens. Offrant un rock décomplexé, comme on dit, aux élans pop, punk ou garage, le groupe séduit d’emblée par une puissance de jeu et une agitation sonore des plus jouissives. Le 5 mars prochain, ces garçons sortent un EP éponyme avec 6 pistes qui déménagent. A l’instar du premier extrait "Wait a Minute" visible ci-dessous, l’ensemble des morceaux de l’EP n’offre aucun relâchement. Sur fond de riffs acérés agrémentés d’une ligne de basse impeccable et d’un jeu de batterie fichtrement efficace, on se laisse emporter par la frénésie ambiante que nous procure l’écoute des différentes pistes. Bien évidemment cet EP de la jeunesse comporte quelques petites maladresses mais cela le rend sans doute encore plus attachant. On ne parlera pas de maturité (même si certains morceaux bluffent carrément par leurs mélodies entêtantes et leur effet insidieusement accrocheur) mais plutôt d’une fraîcheur et d’une insouciance enivrantes. Il n’y a pas à chipoter : le potentiel et l’envie sont là et apparemment (ce que je ne devrais pas tarder à constater) les prestations scéniques sont de haut vol et extrêmement fiévreuses. Avec cet EP dont on sent les multiples influences parmi les plus grands groupes de rock nerveux (certains passages de "Rolling Depression" me rappelleraient presque l’énergie brute des premiers morceaux d’At The Drive-In c’est dire si cela fait du bien) le groupe pose déjà des jalons solides pour une carrière qu’on leur souhaite longue et enrichissante. Il n’y a pas de raisons qu’il en soit autrement. A ne surtout pas rater lors de la soixantaine de dates de concerts à venir.

En images qui bougent :

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Prefuse 73 - The Only She Chapters en 2’28

L’incroyable et talentueux poète sonore Guillermo Scott Herren plus connu sous le nom de Prefuse 73 offrira fin avril une nouvelle réalisation via Warp Records. Après 10 années de magnifiques errances musicales et 7 album, celui à qui l’on doit le magique Everything She Touched Turned Ampexian nous proposera au travers de son nouvel album, The Only She Chapters une expérimentation bien nouvelle pour l’artiste. En effet, au sein des 18 pistes nous retrouverons les voix de nombreuSES artistes de la scène musicale féminine :Zola Jesus, Shara Worden de My Brightest Diamond, la regrettée Trish Keenan de Broadcast et bien d’autres encore.
Prefuse 73 présente la chose ainsi :

“This record is a weird one for me. The process features all women vocalists and voices and the music was recorded very differently from how I normally work.This can be seen as a departure from other albums but it’s not a departure intended to leave people feeling alienated or baffled. It’s just a different way to interpret my music and it’s an open invitation for anyone that wants to listen.”

Tracklist de l’album à venir en précommande ICI

01. The Only Recollection Of Where Life Stopped
02. The Only Valentine’s Day Failure
03. The Only Contact She’s Willing To Give (feat. Faidherbe)
04. The Only Chamber Resolve
05. The Only Hand To Hold (feat. Shara Worden)
06. The Only Thief To Steal Tonality
07. The Only Trial Of 9000 Suns (feat. Trish Keenan)
08. The Only Way To Find (feat. Nico Turner)
09. The Only Test To Score
10. The Only Boogie Down (feat. Niki Randa)
11. The Only Direction In Concrete (feat. Zola Jesus)
12. The Only Recollection Of How Things Change
13. The Only Guitar To Die Alone (feat. Adron)
14. The Only Serenidad
15. The Only Lillies And Lilacs
16. The Only Lillies And Lilacs Pt. 2 (feat. Faidherbe)
17. The Only Repeat
18. The Only Recycled Intro

Sound of Rum - Slow Slow

sortie prévue le 28 février chez Sunday Best
en prévision de l’album Balance qui sortira en avril 2011

Sound of Rum est un (tout jeune) groupe de Hip Hop alternatif londonien. C’est en 2008 que la jeune rappeuse (auteur de talent) Kate Tempest s’acoquine du guitariste Archie Marsh et du batteur Ferry Lawrenson. Le groupe tourne énormément depuis plus de deux ans. Un premier EP Balance(avec plus d’une douzaine de titres !?!) est déjà sorti en édition limitée (250 copies) à l’été 2009. Très vraisemblablement de nombreuses pistes de l’EP, sans doute remaniées, se retrouveront sur l’album à venir. Que ce soit lors de la découverte du single "Slow Slow" ou encore à l’écoute du morceau "Give" (petite perle d’une maîtrise parfaite d’un flow qui accroche irrésistiblement l’auditeur) ou de version acoustique de titres de l’EP, les interprétations de la jeune Kate s’imposent sans sourciller. Les influences revendiquées vont de Micachu (le timbre de la voix est assez similaire), à Saul Williams, en passant parPolarbear. J’y entends aussi dans la force du flow de la toute jeune fille, sur les morceaux plus posés, des réminiscences du génial Sage Francis. Quelques arrangement parfois jazzy habillent avec classe et délicatesse les paroles de la poétesse rapeuse.

Yann Tiersen - Snow, Stuck in the bus

Bloqués par la neige texane dans le car de la Tournée US 2011, dans l’incapacité de rejoindre Dallas, Yann Tiersen et ses musiciens ont passé le temps en improvisant une petite session acoustique. "Bloqués 20 h dans un car" peut-être tient-on là un nouveau concept de sessions acoustiques !

Yann Tiersen en tournée c’est aussi un blog : Dust Lane Tour

Yann Tiersen - guitar, mandolin, keyboards, violin, vocals

Robin Allender - guitar, vocals

Stéphane Bouvier - bass, clarinet, vocals

Ólavur Jákupsson - vocals, keyboards

Lionel Laquerrière - keyboards, ukulele, vocals

Neil Turpin - Drums

Hammer No More the Fingers - Black Shark

sortie prévue le 05 avril 2011 en autoproduit

Trio formé en 2007 en Caroline du Nord, les Hammer No more the Fingers s’apprêtent à sortir leur troisième réalisation après un premier EP et l’album Looking For Bruce sorti en 2009. Le groupe semble avoir vingt ans de retard avec des morceaux qui sonnent comme du collège rock 80’s, des riffs un peu académiques et leurs gentilles mélodies qui restent facilement en tête. Cela s’écoute plaisamment mais ne restera certainement pas gravé dans les mémoires. Pourtant on ne peut pas dire que leurs réalisations sont mauvaises. Il y a du potentiel mais sans doute manque-t-il le petit plus qui marquerait l’identité du groupe.