En attendant... Näo & les Eurocks

Il y a un je-ne-sais-quoi d’Ez3kiel dans la musique de Näo. Bien au delà de l’aspect électronique c’est une même approche sensible qui paraît inspirer les garçons de Besançon. A l’écoute de l’EP éponyme, les déflagrations sonores qui s’empareront du Club Loggia au premier soir des Eurockéennes promettent de bouleverser pas mal de spectateurs. Plutôt qu’assister au set des un peu trop convenus The Kooks qui se produiront au même moment sur l’Esplanade Green Room, les âmes curieuses envieuses d’ambiances pesantes et mélancoliques pourront goûter aux plaisirs d’une musique électronique raffinée.

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Deap Vally - Gonna Make My Own Money

Sortie du single prévue le 30 juillet 2012 chez Ark Recordings

Dans la série des duos féminins blues-rock puissants au son crade on avait The Pack A.D.. On peut désormais compter sur deux nanas originaires de San Fernando Valley : Lindsey Troy et Julie Edwards. Elles jouent ensemble depuis un an et se sont produites au Coachella Festival. Sur place un certainJosh Homme (QOTSA etc.) a vite fait de les repérer. Étonnant non ? Quoi qu’il en soit les demoiselles ont eu le privilège de faire une première partie des Eagles of Death Metal il y a quelques jours. Il ne serait pas surprenant d’en entendre parler à la rentrée.

Le single en live session : 

Deap Vally c’est aussi cela :

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En attendant... The Mars Volta & les Eurocks

Le compte à rebours en mode groupie démarre dès aujourd’hui. Dans 10 jours (déjà !!!), vendredi 29 juin, c’est le presque plus gros popotin de Cédric Bixler Zavala des The Mars Volta qui remuera dans tous les sens sur la scène de la plage (espérons qu’elle soit aussi bien aménagée que l’an passé) et cela dès 23h15. Histoire de décompresser après un set forcément énergique de The Kooks, les longs morceaux de The Mars Volta avec les impros guitare semi jazzy d’Omar Rodriguez-Lopez devraient bercer les spectateurs pour les porter dans des ambiances aéro expérimentales. Présentés sur le programme en tant que groupe rock avant gardiste (drôle de dénomination quand même !), ils passeront en même temps qu’Hubert-Félix Thiéfaine qui occupera la Grande Scène. Pour ma part il fera bon être sur la plage à cette heure avancée de la nuit.

A voir et écouter ces 15 minutes live du sigle "The Malkin Jewel" une vidéo toute récente en noir & blanc, aux traitements minimalistes :

L’âme poétique et torturée de Kevin Devine mise en images.

Photo Ninelle Efremova

Kevin Devine est un artiste doté d’une sensibilité particulière. Son premier album Brother’s Blood, sorti il y a déjà trois ans, faisait transparaître une âme poétique tout aussi rêveuse que torturée. Il suffit de gratter derrière la douceur des morceaux de Kevin Devine pour dénicher la rage contenue d’un homme engagé et son extrême mélancolie parfois. Quand l’artiste s’offre la collaboration du réalisateur Aaron Powell pour ses vidéos (ce fut le cas avec le morceau ‘Another Bag Of Bones’) la symbiose images-son est proche du bouleversant.
Sur le titre ’11-17’ (extrait de l’album Between the Concrete & Clouds), les images de Powell (qui n’ont l’air de pas grand chose à première vue) portées par la musique et les paroles de Devine offrent un bel égarement nostalgique.

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The Bombay Royale - You Me Bullets Love

Album sorti en mai 2012 chez HopeStreet Recordings disponible via Fuse Music Group

Dans le genre déjanté et kitschissime, on va avoir du mal à trouver mieux. 
The Bombay Royale regroupe une bonne dizaine de musiciens/chanteurs. Ils viennent de Melbourne et leur grande passion dans la vie c’est Bollywood. Attention pas n’importe quel Bollywood ! Le Bollywood de l’âge d’or du ciné cheap indien : celui des années 60 et 70. Leur premier album You Me Bullets Love pourrait être la bande sonore d’un film d’espionnage haut en couleurs avec de l’action, des frissons et beaucoup de love à l’intérieur. Allez on fait péter les sitars et les guitares spaghetti. Agrémentons le tout de synthétiseurs vintages et de chants en Hindi et Bengali. Bienvenue chez les dingos de l’ultra disco et du funk oriental à gogo. Le single "You Me Bullets Love" semble tout droit sortir d’un film de Tarantino. Il ne faudrait pas croire qu’il s’agit-là d’une œuvre parodique bien grasse, The Bombay Royale a été créé pour remettre au goût du jour quelques joyaux oubliés d’une période débridée où la créativité musicale n’avait aucune limite (dans l’expérimentation du son, de ses combinaisons improbables et parfois le "bon goût").

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Langhorne Slim - The Way We Move

Ah mais OUI ! Langhorne Slim is back et c’est la joie dans mon p’tit cœur ! L’homme qui me fit tomber en amour en septembre 2009 avec un album Be Set Free aux charmes irrésistibles sort enfin son second album The Way We Movechez Ramseur Records. Que le temps fut long malgré quelques sets en direct live sur le net au gré d’un record day 2011 ou autres festivals. Et voici un premier single éponyme en vidéo sautillante histoire de se mettre en bouche en attendant d’écouter entièrement l’album. L’homme manie toujours avec autant de brio une voix rocailleuse portée par des mélodies folk rock follement énergiques. Voilà qui devrait réserver de bonnes écoutes à venir.
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Bushwalking - First Time

Sortie prévue le 12 juin 2012 chez Army of Bad Luck

Quand on aime se laisser porter par des mélodies lancinantes ou encore s’égarer au gré d’atmosphères vaporeuses, c’est vers le rock aérien et subtilement psychédélique du trio australien Bushwalking qu’il faut se pencher. On ne sait pas grand chose d’Ela Stiles, Karl Scullin et Nisa Venerosa qui forment ce tout récent groupe. First Time est leur premier EP. Il y a un petit peu de Vivian Girls dans "Seventeen Once" et beaucoup d’Hope Sandoval dans le chant délicieusement suave et fragile qui portent des morceaux comme "Hair" ou "Bath Sex". L’entêtant “Visual Jam Doughnut” et son jeu de guitare frénétique est d’une efficacité redoutable sur un premier album qui espérons-le portera le groupe au delà des terres australes vers nos contrées européennes.

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Chains of Love - Strange Grey Days

Sortie prévue le 11 juin 2012 chez Manimal Vinyl

A Vancouver on aime bien surfer sur des musiques vintage. Chains of Lovecomporte six membres avec à sa tête un duo de chanteuses plutôt mignonnes. Les sonorités fleurent bon les 60’s avec un rock garage aux ambiances limites gothiques sur certains titres. Tout à la fois léger, torride et délicieusement sombre, voilà qui offre un sympathique retour aux sources. Après avoir sorti quelques singles, Strange Grey Day fut d’abord un EP au printemps dernier. Trois titres supplémentaires en ont fait le LP qui sortira lundi prochain. Sur la durée le côté répétitif des mélodies légères lasse un peu. Mais rien que pour le morceau éponyme "Strange Grey Day", véritable digression mélancolique de l’ensemble, l’album mérite une écoute attentive.

Mon titre coup de cœur :

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Reignwolf : le ténébreux blues punk canadien

Connu à l’origine sous son véritable patronyme Jordan Cook, il nous faut dorénavant suivre les pérégrinations blues rock de ce plus que charmant brun sous le nom de Reignwolf. Une voix à tomber, un jeu de guitare plutôt prodigieux, des mèches brunes à rendre dingue... les prestations live (souvent proches de la punkitude) de Cook enthousiasment le public depuis les petites salles canadiennes jusqu’aux scènes du récent Festival Primavera. L’attrait du public est indéniable et pas seulement pour le joli minois du garçon. C’est véritablement lors de ses concerts que l’on mesure la force d’interprétation deReignwolf avec des morceaux bien lourds aux riffs ensorceleurs qui sentent bon la sueur. L’artiste déjà remarqué et apprécié par ses pairs à travers le monde (c’est l’un des rares canadiens à avoir tourné en Chine) devrait continuer à occuper durablement la scène mondiale. Miam miam !

“Old Man” (Jet City Stream Session)

En set 4 morceaux live @ KEXP radio (+interview) : 3 inédits + 1 reprise de Fleetwood Mac "The Chain"

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Metric - Synthetica

Sortie prévue le 12 juin 2012 en prévente Ici

En 2005, je croisai pour la toute première fois l’adorable Emily Haines. Son groupe Metric se produisait sur la scène de la Laiterie. Ce ne fut pas le concert pourtant enthousiasmant qui me marqua mais la fascination du public (aussi bien masculin que féminin) pour cette chanteuse blonde bondissante qui assurait un set pétillant. Je me souviens de trentenaires (pourtant équilibrés) les larmes aux yeux quand Emily quitta la scène, lui faisant des au revoir désespérés de la main . Scène étonnante à jamais gravée dans ma petite tête. Il faut reconnaître que l’icone canadienne nous a habitué depuis 2001 à charmer son public avec des morceaux absolument entêtant ("Help I’m Alive" ; "Empty" ou encore "Dead Disco" pour évoquer les morceaux emblématiques du groupe). Sur scène Metric fait partie des formations qui assurent et déçoivent très rarement.

En 2009 sortait l’album Fantasies, une réalisation un chouïa décevante comparée aux deux précédents opus. Du coup, l’appréhension est là lorsque l’on démarre l’écoute de Synthetica. Une appréhension bien vite effacée tant l’album est puissant. Tout autant par les mélodies qui rappellent l’efficacité des morceaux d’antan que par les thématiques qu’on y trouve. Un retour réussi qui charmera tout autant les fans aguerris que les jeunes auditeurs.Vivement les prochains concerts, les "Emily we love YOU !", les larmes dans les yeux pétillants de garçons pour qui Emily est et reste l’une des plus adorables icones rock & roll.

Album en écoute complète : Ici

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