Album réalisé en septembre 2012
En 2010 nous avions laissé Tis magnifiquement perdu dans des champs couleur sépia (Lost in The Flax Flower). En 2012 le groupe prend de la hauteur et nous convie à bord de leurs machines volantes. Et croyez-moi, le voyage vaut le détour. Comme pour leur précédente réalisation le goût de l’esthétisme tant musical que visuel est remarquable. L’objet est beau et l’envie de s’y plonger d’autant plus impérieuse. Audrey Braun et Pierre Vasseur, qui composent les morceaux, avaient déjà prouvé leur talent d’écriture de ballades entêtantes toutes en finesse. Flying Machines va au delà de l’album de la confirmation tant le groupe semble avoir encore gagné en maturité. Dès les premières écoutes, la magie opère viscéralement. Difficile de ne pas tomber sous le charme de chacune de ces douze pistes singulières. Il y a d’abord ces mélodies aux apparences fragiles qui nous touchent au plus profond de l’âme et font papillonner nos cœurs. Il y a aussi la délicatesse des interprétations musicales où se mêlent des jeux de cordes aériens et l’originalité de certains samples d’introduction. Il y a surtout un duo vocal homme-femme d’une évidence désarmante que nous avons tant de plaisir à retrouver. Tis offre une musique folk aux ambiances pop à la fois joyeuse et mélancolique. Le groupe sait également flirter du côté du rock & roll avec un décapant "When the Devil Sleeps". Il serait vraiment dommage de ne pas se laisser tenter par l’aventureFlying Machines. Ceux qui s’y sont d’ores et déjà plongés ne l’ont pas regretté.
En vidéo :
En live :
