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lundi 7 novembre 2011

PNEU - Stimultania, Strasbourg (06/11/2011)


Photo Polaroid Corporation

Un dimanche soir au Stimultania. Un festival : Musiques volantes. Un groupe surpuissant : Pneu ! Un qualificatif qui colle à la peau de ce duo math rock comme la sueur au front de ses deux protagonistes. Le compte-rendu sera succinct et un peu télégraphique [pour cause de vies multiples et de temps réduit en conséquence]. Comme d’habitude Pneu aime jouer sur l’intime mais de l’intime un peu bourrin : on s’aime, on s’adore, on se fait mal. On se colle, on se mélange jusqu’à devenir une entité monstrueuse mue par les seules rythmiques et autres saccades que le groupe délivre sans temps mort. La musique nous pénètre (au sens propre) jusqu’à faire vibrer nos corps, nos coeurs et nos oreilles. L’expérience est d’autant plus intense que le confinement du Stimultania et la chaleur due au public nombreux s’ajoutent à la violence des morceaux proposés. C’est intense, rude parfois, flirtant même à la limite du supportable (Je crois que je n’ai plus l’âge de tels bouleversements sonores à l’heure d’un thé dansant.). Et pourtant, on prend un plaisir certain à se laisser violemment chambouler par deux types en short qui maltraitent guitare et batterie. On se découvre des tendances masochistes. Fais-moi mal : j’adore ça !Pneu décape, Pneu secoue ardemment et l’on en redemande.